Source: Le Monde.fr
Author: Stephane Foucart
La France a-t-elle ignoré délibérément ses propres données scientifiques pour s’opposer au projet européen d’interdiction de la pêche en eau profonde ? Huit organisations non gouvernementales posent la question dans un communiqué rendu public mardi 8 juillet, en s’appuyant sur deux rapports inédits de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
Selon les ONG – dont Bloom, Greenpeace, le WWF ou encore la Fondation GoodPlanet –, les données de l’Ifremer sur la pêche profonde montrent que les dégâts environnementaux du chalutage profond sont aussi considérables que le nombre d’emplois dépendant de cette activité est faible.
Les tonnages débarqués par la pêche en eau profonde représentent à peine 1 % de la pêche française. « En 2012, seuls 12 chalutiers français fréquentaient des profondeurs de plus de 600 m plus de 10 % de leur temps. Et seulement 10 navires ont opéré à plus de 800 m plus de 10 % de leur temps », avancent les ONG. « Le nombre de navires ayant une activité au chalutage de fond en eau profonde est faible », conclut ainsi le rapport de l’Ifremer, cité par les ONG.
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